eclipse

installation, peinture sur carton

2017

Série d’installations placées dans un parc qui propose un questionnement sur le rapport à l’autre en des temps de crise migratoire. La silhouette de la personne migrante est une surface opaque ne laissant pas entrevoir son humanité. La vie, les origines se trouvent en amont. La silhouette est un écran sombre sur lequel tout un chacun projette ses peurs, éclipsant la lumière de l’existence. En dissimulant une partie de son contenu, la structure de l’installation ne nous permet pas de la voir dans son intégralité, et nous oblige à nous déplacer de quelques pas pour découvrir ce qui est caché. Le parcours de la personne migrante est donné à voir sous la forme d’une succession de dimensions, comme autant d’étapes et de vies, traduites en peintures spontanées. Le parc qui accueille les œuvres éphémères devient l’antichambre avant le départ ou l’établissement durable.

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